Ce que je désire vraiment pour mon enfant

Pensez à vos enfants. À leurs visages. Puis demandez-vous, « Qu’est-ce que je désire vraiment pour eux dans leur vie ?

Ne supposez pas le savoir déjà d’avance. Avant de vivre une autre journée en tant que parent (professeur, ou toute autre personne impliquée dans la vie de l’enfant), essayez de répondre à cette question qui parait beaucoup plus simple qu’elle ne l’est vraiment : « Qu’est-ce que je désire vraiment pour mon enfant »

Est-ce de la reconnaissance, de prestigieux diplômes ? Voulez-vous qu’ils deviennent président de la République ? Est-ce la sécurité financière ? L’amour ? Ou tout simplement une meilleure vie que la vôtre ?

Certains jours on serait tentés de répondre « J’aimerai tout simplement qu’ils rangent leur chambre, fassent leurs devoirs, et m’écoutent quand je leur dis quelque chose ». Ou d’autres, lorsque la pression scolaire se fait ressentir, vous pourriez aussi répondre, « qu’ils aient de bonnes notes au bac, et qu’ils fassent de bonnes études »

Mais si vous y pensez vraiment, votre réponse inclura sûrement un mot en particulier : qui peut sembler trop simple ou évident, heureux. La plupart des parents désirent simplement que leurs enfants soient heureux maintenant et toujours. Bien sûr, aussi qu’ils soient de bonnes personnes, qu’ils contribuent positivement au monde qui les entoure, qu’ils expriment de la compassion pour autrui, qu’ils mènent des vies responsables. Mais souvent, au fond de nous, plus que tout, nous désirons que nos enfants soient heureux.

Il y a des moyens d’y parvenir. Il a été prouvé récemment par la recherche, que parents et enseignants pouvaient grandement influencer les chances pour les enfants de grandir et devenir des personnes heureuses et responsables, en instillant certaines qualités. Ces qualités étant l’optimisme, l’enjouement, le sentiment « j’en suis capable », la connectivité (le sentiment de faire partie de quelque chose plus grand que soi). L’éducation traditionnelle conseille souvent aux parents d’instiller la discipline, le goût de l’effort, mais parfois cela peut devenir contre-productif. L’enfant résistera ou bien fera exactement le contraire de ce qui lui est demandé, ou encore se conformera, mais sans joie de vie. Ce manque de joie de vivre peut durer toute une vie.

Nous avons besoin d’une route plus fiable menant à une vie heureuse, qui peut impliquer discipline et récompenses pour les bonnes notes et le travail assidu. Il est évident que la discipline et le travail sont important, ainsi que les notes et un comportement civilisé. Mais la manière d’atteindre ces objectifs est tout aussi importante. Les bases d’une vie heureuse sont à chercher dans la qualité des relations humaines et dans le jeu, plutôt que dans la peur et dans la honte.

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